Février
Le temps de la
transition s’annonce dans les charmilles. La mésange a entonné son
titipu-titipu et son passage à la mangeoire se fait plus rare. Certains
individus se sont relevés des basses températures et entament leurs parades de
séduction. Recherche du partenaire, inspection des lieux de nidification, tout
va s’enchaîner malgré la bise et les surprises de la météo. Quelques ébats
d’intimidation entre un couple de pies et une corneille se sont déroulés au
faîte du bouleau : apparemment le nid n’est plus aussi accueillant et les
prétendants ont renoncé, peut-être devant l’ampleur du travail.
Février
Le temps de la
fête chez l’humain, avant les privations du Carême. On brandonne, on
“carnavale”, les masques et bergamasques s’ajustent et cachent pour quelques
jours les visages : seuls les regards osent encore la provocation, les
moqueries, les farces et attrapes, les critiques et les rires. On brûle le
Rababou, le bonhomme hiver passe un sale quart d’heure sur le bûcher.
Février
Les jours
s’allongent et la lumière me tire de mon sommeil plus tôt : merci soleil,
j’attendais avec impatience tes rayons contre ma fenêtre. Je renoue avec
l’énergie matinale et la vie se précise : sortie de mon hibernation, je
rejette la couette et je hume avec délices le parfum du pain grillé. L’hiver
fut long et rude, la neige et la glace ne m’enthousiasment plus : il y a
un temps pour tout.
Je suis
prête : mon appareil est sorti de son étui, mes crayons sont taillés. Au
loin la somnolence et la paresse !
6 commentaires:
Et oui, monic, il est temps de sortir de l'hivernage : ton blog a besoin de prendre un peu l'air et je suis sûre que ton appareil photo ne demande que ça !
Alors... on attend tes prochains billets illustrés de belles photos.
Biseeeeeeeees de Christineeeeeeee
La grande tentation : rester au chaud ! Mais ce sont bien les derniers jours de l'hiver, les oiseaux nous le disent ... même si une ou deux giclées de neige sont encore inévitables.
Voilà des encouragements qui font du bien: l'articulation entre de “belles photos” et un texte intéressant se travaille, et là, je reprends courage devant la page blanche!
Merci pour votre passage.
Et oui, notre impatience est à la mesure de cet interminable hiver.
Les petits oiseaux chantent, on aurait 'presque' chaud et on a des fourmis dans les jambes.
... vous pouvez respirer ! ☺
Impatience, mais l'hiver n'a peut-être pas dit son dernier mot, laissons les changements s'effectuer tranquillement.
Merci pour ta visite.
L'hiver à encore des tours dans son sac, oui il faut rester sur ses gardes.
Et toujours profiter de ce qui est offert là maintenant.
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