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jeudi 11 mars 2010

Holà, les “cordons bleus” de la blogosphère!

 



Chez vous, je fais mon marché chaque jour et je viens y récolter des idées toutes plus savoureuses. En ce moment, mes goûts vont aux crèmes de légumes, soupe de lentilles et... muffins, pour le grand bonheur de ceux qui dépendent de ma bonne volonté culinaire !

Si vous tenez à jour un blog de recettes de cuisine, c’est que vous aimez cuisiner et partager votre gourmandise, que vous appréciez dans les yeux de vos convives leur plaisir de déguster votre belle oeuvre. L’artiste ne sommeille plus en vous, il exulte car en définitive, avec l’expérience, vous vous accomplissez dans ce lieu où personne ne doit pénétrer lorsque vous y opérez. 

Cet artiste, devenu “cordon bleu”, se réalise dans sa créativité et continue de se perfectionner en modifiant ses recettes ou en allant à la découverte d’autres suggestions. Être un “cordon bleu” ne relève pas simplement du nourrissage de son entourage. Cette qualification signifie la reconnaissance de grandes compétences culinaires, d’un savoir-faire exceptionnel. Elle est la considération la plus élevée d’un cuisinier (ou d’une cuisinière) professionnel ou amateur éclairé!

Un peu d’histoire tout de même.
Sous l’Ancien Régime, le cordon bleu était l’insigne des chevaliers du Saint-Esprit, «un ordre institué en 1578 par Henri III pendant les guerres de religion afin de regrouper les principaux chefs du parti catholique contre les protestants.» De l’aristocratie à la cuisine, il n’y a qu’un pas ... que franchirent quelques seigneurs porteurs du cordon de l’ordre lorsqu’ils prirent soin de se réunir pour «cultiver l’art du bien-boire et du bien-manger.»
L’insigne du cordon bleu fut remplacé à la Révolution française par la Légion d’honneur. Pas moins !
Et de nos jours, la distinction de “cordon bleu” s’est transmise des nobles gourmets aux fins limiers et préparateurs de la gastronomie.

(Sources : Claude Duneton, La puce à l’oreille, Stock, 1978)

Quelle magnifique origine pour cette expression, mais attention, chers “cordons bleus”, que cela ne vous monte pas à la toque !

PS Qu’est-ce qu’on mange demain ?