samedi 29 janvier 2011

Page d'écriture vide ... Rebibes de bouleau


La page blanche le guette parfois
il avait bien affûté son crayon
choisi avec soin la feuille lignée

Les mots des écoliers résonnent
pourtant sous ses branches dénudées
mais l’inspiration est la grande absente

Le bouleau est l’arbre préféré de mon jardin : il me prête ses contours et sa silhouette pour mes exercices de photo. Je l’ai examiné sous presque toutes ses coutures. En recherchant quelques facettes susceptibles de me fournir des images, je me suis aperçue qu’il cachait des trous auxquels les sitelles ou l’écureuil pourraient s’intéresser.
Dans quelques jours, il aura droit à un toilettage car ses branches envahissent la terrasse supérieure et incitent les chats d’en haut à se métamorphoser en singes ! La dégringolade s’était avérée douloureuse pour les petits félins...

mardi 11 janvier 2011

Un peu de couleur?



L’hiver, avec son cortège de brumes, de frimas et de plaines enneigées, c’est très beau.

Mais vient le moment où dans les veines de l’inconscient commence à se manifester un besoin de lumière et de couleurs.


danseuses albanaises


Les jupes folles des danseuses, suivant le rythme des tambourins et le mouvement des hanches, nous entraînent en un voyage haut en couleur.

Danse, danse, danse...

dimanche 2 janvier 2011

A petits pas... l'an nouveau




En préparant le billet “2011”, j’ai pensé à une comptine que l’on entendait parfois dans les cours d’école lorsque les IPod n’étaient pas encore nés.

«Grand-mère aimes-tu ?»

Si les participants trouvaient les gourmandises préférées de l’enfant qui jouait la grand-mère, ils pouvaient avancer de quelques pas dans sa direction.
En général, le choix des aliments était vite fait, car la plupart des joueurs avaient une prédilection pour les menus savoureux “frites-hamburgers-pizzas”. En revanche, celui qui se permettait de nommer un légume devait essuyer les foudres de la soi-disant grand-mère.
Ainsi, à chaque fois qu’un participant posait la question rituelle  «Grand-mère aimes-tu ... (par exemple) les bonbons au chocolat?», celle-ci lui permettait d’avancer de (par exemple) trois pas

de géant si elle adorait
de tortue si elle aimait beaucoup
de souris si elle aimait un peu.

Par contre, si la grand-mère détestait les bonbons au chocolat (par exemple!), elle imposait au joueur de rester sur place ou de reculer de quelques pas, le nombre choisi dépendant du degré de son aversion.

{Vous me suivez ?
Tiens, tiens, mes explications ressemblent de plus en plus à celles de Perceval dans Kaamelott lorsqu’il propose un jeu pratiqué dans son pays... }


Le but de la partie de “Grand-mère aimes-tu ?” était de parvenir à lui prendre sa place, paradigme social vieux comme la civilisation...

Cependant, gare à celui qui oubliait de dire “MERCI Grand-mère !” Il avait déjà perdu la partie, mère-grand lui intimant l’ordre de retourner sur la ligne de départ.







La métaphore du jeu de “Grand-mère aimes-tu ?” correspond bien à une certaine idée que je me fais de la vie ici-bas : n’est-elle pas constituée de multiples pas acquis grâce à nos expériences, nos rencontres, nos réussites et nos échecs aussi : les petits ou les grands pas nous font à coup sûr grandir, avec conscience ou non.
Et si, dans la Vie, oublier de remercier nous empêchait d’aller de l’avant ?


Merci à vous tous qui êtes de passage, à vous tous qui suivez fidèlement mes billets, l’intérêt que je porte à la rédaction de mon blog dépendant directement de vos visites.