dimanche 28 février 2010

“Homo informaticus” reprend du poil de la bête!


En prime ... une  petite rubrique “Jardinage”

La neige accumulée ces derniers temps a définitivement fondu. Encore quelques tas dus aux glissades provenant du toit en pente, et les plates-bandes seront bientôt libérées.
Les dernières graines font l’ultime bonheur de nos passereaux visiteurs. Quand ils auront éclusé la mangeoire, ils nous quitteront pour aller achever les réserves chez nos voisins. Pinsons des arbres (ceux du nord sont déjà absents), tarins (oh, leurs doux gazouillis !), verdiers, chardonnerets et mésanges se préparent aux noces du printemps.

Un petit tour au jardin —juste pour voir si la résistance au gel a été efficace— et, à ma grande surprise, je découvre les premiers crocus émergeant d’une mince dentelle neigeuse. 

Premier indice, premier signe à photographier pour immortaliser cette énergie retrouvée.




En observant l’image de plus près, je remarque qu’un petit “prédateur” s’est senti des ailes pour venir croquer ... les crocus ! Serait-ce un scarabée ou déjà un de ces petits êtres rampants au corps mou et baveux ? Dans quelques jours, le terrain sera couvert d’un tel tapis bleu et jaune de “krokos” que l’envahisseur ne saura plus où donner de la mandibule.

Journée d’actions contre les virus

Alors que le jardin était encore en somnolence sous une couverture blanche, à l’intérieur ce fut une vraie invasion de “poisons” : première attaque du “virus un” visitant tour à tour chaque membre de la famille. Alors que la première victime finissait à peine sa convalescence, le “virus deux” commençait sa ronde infernale...

Le “virus trois” attend derrière la fenêtre, mais on a décidé que celui-ci n’entrera pas, il ne nous empêchera pas de reprendre du poil de la bête !
Car, en fait, le teint redevient clair, les cernes s’effacent (lentement), les cheveux retrouvent leur souplesse, les muscles et les articulations sont plus assurés et la JOIE de BOUGER se manifeste enfin !
Alors, je parie que le numéro trois ne nous aura pas. La Vitamine C dans les plats à fruits ou dans les bouteilles de jus nous attirent d’heure en heure. Les oligo-éléments vont nous soutenir et ENSEMBLE nous ferons front contre le parasite.




D’ailleurs, je me régale (et cela me fortifie) de l’expression “reprendre du poil de la bête” : les trois consonnes explosives «p-p-b» qu’elle contient indiquent bien avec quelle vigueur nous pouvons affronter les guerriers qui nous guettent à tous les carrefours urbains.

Mais, en somme, quel rapport y aurait-il entre les mots poil, bête, virus, et santé ? Aucun ? Vraiment ?
Selon Claude Duneton (déjà cité à plusieurs reprises), l’expression “reprendre du poil de la bête”  est «l’héritage d’une ancienne croyance qui remonte aux Romains, selon laquelle il fallait poser sur la plaie un poil du chien qui vous avait mordu. Autrement dit, guérir le mal par le mal».
(in La puce à l’oreille, Stock, 1978)

“Guérir le mal par le mal”
Ce concept se rapporte à une pratique ou une science médicale actuelle, qui se prête à des débats contradictoires dans les milieux de la Santé et que les Romains semblaient déjà connaître. Je comprends mieux maintenant le combat que se livrent les partisans de l’homéopathie et leurs opposants : le nœud du problème ne réside pas uniquement dans la question de l’efficacité de petits granulés, mais aussi dans l’esprit ou l’idée qui soutient cette médecine alternative.
Et pourtant, les vaccins participent de cette même conception de la lutte contre la maladie. Or, la plupart des médecins homéopathes redoutent la dangerosité des vaccinations massives.


Je vous souhaite un seuil printanier plein de joie et de bonne santé.

mardi 9 février 2010

Absente pour cause de boulimie...



La tenue d’un blog est chronophage (=bouffe du temps !).

1. Créer des articles : la qualité prime, donc je dois trouver le thème si possible qui colle avec une certaine réalité (la mienne, celle du temps...).

2. Visiter les blogs : le tour d’horizon est un premier passage, ensuite je prends la peine de lire le contenu, d’admirer les photos (c’est le plus facile).

3. Laisser une trace de sa visite : j’ai cœur à laisser un message personnalisé, et là, en ce moment, je m’épuise. Je ne veux pas tomber dans le commentaire, disons, classique.

Et, finalement, je réalise que je n’ai pas de temps pour mon activité préférée : la LECTURE.

Alors, je dis STOP !
Pour une courte période (j’espère !), je serai absente de mes pages. Je viendrai me promener comme d’habitude sur vos blogs, curieuse (toujours !) d’apprendre, de humer, de m’émerveiller.

Et je vais me faire une BOULIMIE de lectures, à en avoir les yeux qui papillotent : les lunettes en tombent déjà.


Voici ma liste :
Un pélerinage intérieur, de Paule Amblard,
l’histoire contenue dans un manuscrit du Moyen Age, avec enluminures.

«Astres et désastres» Histoires et récits de vie africains de la Colonie à la Postcolonie, de Janos Riesz.

Quitte Rome ou meurs, de Romain Sardou,
la correspondance (romancée) entre Sénèque et un jeune sénateur fugitif sous Néron (je sens que ça va mal finir...)

In italiano :
Una giornata nell’antica Roma, de Alberto Angela
pour connaître la vie quotidienne des Romains (sous Néron ?...)

Dodici racconti, de Dino Buzzati,
contes étranges, étonnants...

Des policiers :
L’homme du lac, de Arnaldur Indridason
une enquête d’Erlendur, ambiance, ambiance...
Hypothermie, de Arnaldur Indridason,
le dernier policier de l’auteur (en français !)

Enfin, pour le retour du printemps, que j’attends moi aussi, camouflée sous ma couette,

Jardinez au naturel, de François Couplan et Françoise Marmy,
cadeau de Noël: de bons petits trucs à gratter par-ci, par-là...

Si vous avez lu un de ces ouvrages, je suis intéressée par votre point de vue.

A bientôt! 

lundi 1 février 2010

2 février, dictons de la Chandeleur





À la Chandeleur neige au poteau
Si elle n’y est pas, il la faut.


À la Chandeleur
Les jours croissent d’une heure
Et le froid pique avec douleur.

Quand la Chandeleur est arrivée,
La perdrix grise est mariée.

À la Chandeleur claire journée
Annonce une bonne année.

S’il pleut sur la chandelle,
Il pleut sur la javelle.

Rosée à la Chandeleur,
Hiver à sa dernière heure.

Du perce-neige, la blanche fleur,
Est la violette de la Chandeleur.

À la Chandeleur, il faut manger de la soupe dorée
Pour avoir de l’argent toute l’année.

À la Chandeleur, verdure,
À Pâques, neige forte et dure.

Soleil au 2 février,
L’hiver sera prolongé.

Le jour de la Chandeleur,
Quand le soleil suit la bannière,
L’ours rentre dans sa tanière.


AJOUT de dernière minute: La Commère explique l'origine de la Chandeleur et donne une recette de pâte à crêpe.