Nous
l’aimons bien cette chatte.
Douce,
bavarde, obstinée (elle sait ce qu’elle se veut lorsqu’elle persiste à se
coucher discrètement sur les duvets malgré les interdits).
Elle a
passé l’âge de chasser les oiseaux. Voilà pourquoi on l’apprécie tout
particulièrement. Elle observe les merles qui traversent la pelouse mais ne se
dérange plus pour si peu.
Elle ne
vit pas chez nous, elle est de passage ayant adopté la terrasse ouest lorsque
ses maîtres la libèrent de son confinement intérieur.
Elle ne
s’aventure plus très loin, de temps en temps elle longe le bas de la haie sans
grande conviction, l’air de rien, pour le plaisir de se divertir, je pense.
Lorsqu’elle
se prélasse sur la terrasse, je ris de la voir se déplacer en suivant l’ombre
de la maison. Au moment de l’après-midi où il ne reste qu’un filet obscur au
pied du mur, elle termine sa sieste et se dirige au nord, près de l’entrée, à
l’abri auprès des hortensias, attendant avec patience que quelqu’un lui ouvre
l’entrée principale.
Je crois
avoir découvert son lieu de prédilection. Un matin, la porte d’entrée de la
maison est restée grande ouverte : madame s’est installée sur le
paillasson. Elle avait ainsi la liberté de se déplacer à l’extérieur et à
l’intérieur quand elle voulait, comme elle voulait. Le paradis, la sécurité
mais avec pignon sur rue !
Remake de David et Goliath!