vendredi 24 décembre 2010

Mille lumières

Mille lumières

Mille petites lumières
— même davantage —
mille petites lumières
pour réchauffer nos coeurs,
éclairer notre voie,
guider nos pas.

Mille petites lumières
pour fêter la rencontre des mondes,
accueillir ceux qui se sont égarés,
revoir tous ceux que l’on a perdus de vue.

Mille lumières
et
PAIX SUR LA TERRE

JOYEUX NOEL !

lundi 20 décembre 2010

Drôle d'oiseau!



Dans la tempête de vendredi passé, une ombre s’est soudainement profilée dans la cabane aux oiseaux. Nous ne l’avions pas vu arriver, ce «drôle d’oiseau» !

Or, malgré les apparences, cet intrus n'est pas un «personnage peu recommandable», expression qui concerne uniquement le genre humain!



Depuis quelques semaines, Monsieur et Madame Ecureuil se promènent dans notre jardin. Leur parcours est chaque jour identique, mais comme ils ne font pas leurs courses ensemble, nous ne savons pas si nous croisons le regard de Madame ou de Monsieur.





La neige a de nouveau recouvert le sol d’une bonne épaisseur. Difficile pour eux d’aller se servir dans la réserve alimentaire des pies. Les noix cachées sous la charmille sont désormais invisibles.





Un jour nous avons surpris Monsieur ou Madame qui tentait une approche de la cabane : ses pattes arrière accrochées à la branche supérieure, il s’était laissé pendre pour examiner cette chose bizarre.
Mais vendredi 17 décembre, la cabane fut définitivement adoptée : nourriture facile d’accès, famine ?





Depuis trois jours maintenant, Gente Ecureuil squatte la cabane le matin pendant une heure, au grand dam des mésanges qui s’impatientent aux alentours.





Quelle est la différence, pour le photographe, entre une mésange et un écureuil ?
Lorsqu’on ouvre la porte-fenêtre pour tirer le portrait de l’écureuil, il ne s’enfuit pas, LUI ! Au contraire, il nous observe un moment et continue son repas...

lundi 13 décembre 2010

Tailler une bavette... ou la chronique d'une vie hivernale

La neige... Elle est venue, elle est repartie.
Pas eu le temps de l’apprécier, une fois les travaux qu’elle nous a imposés.




La neige... Elle reviendra.
Sans doute.
J’espère.
J’aime l’impression de vivre dans un cocon où les bruits sont étouffés.






Cette blancheur tout autour nous éloigne pour une fois de la routine.
Les routes sont encombrées, glissantes ? Je ne sortirai pas, j’attendrai.
Les produits frais commencent à manquer ? On improvisera avec les réserves de la cave.






Nos habitudes sont remises en question : qui viendra libérer la rue assez tôt ? Les machines existent, modernes, souples, rapides et de plus en plus silencieuses. Mais à vouloir libérer l’Homme de ses servitudes et apaiser les dépenses publiques, les penseurs de l’économie communale ont créé un nouveau phénomène : il n’y a plus assez de bras ni de cerveaux pour conduire ces déblayeuses à neige. Ainsi, sans 4X4 (encore faut-il savoir le maîtriser sur des pentes verglacées), il devient difficile de se déplacer avant... dix heures du matin.






Il va encore neiger... pour Noël...
Car sans une couverture blanche, comment pourraient-ils se déplacer, les rennes avec leur traîneau ?

Il faut qu’il en tombe encore de ces sacrés flocons ouatés. Sinon nous ne pourrions plus rencontrer à l’improviste nos voisins. Dégageant en commun nos accès, outil en main, entre deux pelletées, nous aurions une nouvelle fois l’occasion de tailler une bavette. Les tâches partagées engendrent toujours de la bonne humeur et des sujets de discussion certes futiles mais néanmoins spontanés.






Enfin, s’il ne neige pas, à quoi serviraient encore nos petites cabanes suspendues aux branches les plus proches de la maison ? Faudra-t-il les transformer en cybercafé pour mésanges bavardes ? La bleue et la huppée prennent leur aise en ce moment alors que le terrain et les écorces sont à nouveau découverts.
Et le spectacle est plutôt calme ces jours.

“Tombe la neige”...
... mais c'est la bise noire qui règne aujourd'hui.