jeudi 9 juillet 2009

M ... comme minute!




«Minute papillon !»




Il fallait vous y attendre !

L’expression est d’actualité alors que beaucoup de ces lépidoptères papillonnent sans cesse sur vos magnifiques blogs.




... Piéride, Vanesse, Petite Tortue, Flambé, Argus, Demi-Deuil, Myrtil, Apollon, Machaon, Gazé, Paon du jour, Mélitée, Aurore ...

J’avoue que je n’ai rencontré autour de moi que des fébriles à la recherche du meilleur nectar, des hyperactifs dont les ailes vibraient malgré leur trompe qui fouinait parmi les étamines, pistil et consorts, des versatiles qui changeaient de trajectoires, des amoureux aussi qui s’envoyaient en l’air en tourbillonnant.
Le souffle coupé et l’objectif en pagaille, il ne me restait souvent que l’espoir de les voir s’assagir un moment, mes Piérides, Belles Dames et Petites Tortues, afin d’immortaliser leur image sur une tige de lavande ou une grappe de glycine..

«Minute, papillon !
Calme-toi, arrête-toi, pose-toi et viens t’asseoir un instant sur le banc.»

Cela vous arrive-t-il aussi de papillonner, de poursuivre simultanément une dizaine de projets, de vous essouffler à réaliser en un temps record la vingtaine de tâches qui vous tombent par hasard sur les épaules ?
Et après ça, on se désole de ne plus avoir du temps.

«Minute, papillon !»

L’historique de cette expression ne pourrait être que pure fantaisie. En effet, Marianne Tillier écrit dans son ouvrage que des journalistes parisiens auraient prétendu à son invention alors que, d’après d’autres chercheurs, l’expression serait plus ancienne.

“Selon le journal, monsieur Papillon était serveur au Café du Cadran, à Paris, dans les années 1930. Ses clients, parmi lesquels des journalistes du Canard enchaîné, s’entendaient répondre quand ils l’interpellaient :«Minute, j’arrive !» Amusés, ils s’approprièrent la repartie du garçon en la modifiant légèrement...” *


* Marianne Tillier, Les expressions de nos grands-mères, Editions Points, 2008.

vendredi 3 juillet 2009

IS.05 (fin de l'article Kreativ Award)

IS.05 est l’abréviation de mon album photos de notre deuxième séjour estival en Islande.

Cette année-là j’ai découvert les miracles de la photographie. Je venais de recevoir mon premier appareil et je m’exerçais à appliquer sur des sujets passionnants le peu de fonctionnalités que j’avais apprises. Les paysages grandioses de terre, de roche et de glace n’échappaient pas à mon objectif. La flore, souvent à ras du sol, resplendissait sous cette lumière islandaise faite de contrastes toujours en changement.

Les oiseaux étaient mon but de capture-photo principal. Or, ce fut souvent une rude épreuve : volatiles craintifs parce que mon objectif n’était pas assez puissant. Ce fut ma première leçon d’humilité en tant que photographe amateur.
Devenue sceptique quant aux performances de mon appareil pour la capture des oiseaux (et non pour la macro), je renonçais parfois à le préparer à l’approche de cygnes chanteurs. C’est ainsi que j’ai manqué les images du beau garrot arlequin que je venais d’apercevoir sur des rochers de la côte est.
Le macareux moine quant à lui s’est laissé tirer le portrait, était-ce dû au fait qu’il devait se concentrer sur ses “sardines” nourricières ? Ce jour-là, j’ai appris la position plat ventre (mais pas dans la boue) pour m’approcher des macareux, non pas qu’ils aient été craintifs, mais les bourrasques de vent violent m’avaient obligée à choisir cette posture pour ne pas glisser au bas des falaises.


Enfin, la prise de vues des paysages a toujours été gratifiante pour moi : tous les angles étaient possibles, donc toutes les audaces aussi. Le cliché apparemment banal s’est révélé surprenant : une bande de brume inattendue, un vol de goélands devant l’objectif. Seule la pluie soudaine freinait régulièrement ma chasse à l’image.
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L’année prochaine je retourne en Islande : j’ai rendez-vous avec l’arlequin.

mercredi 1 juillet 2009

Kreativ Blogger

Lien

Je remercie Chris de m’avoir offert ce cadeau et j’espère que la suite des articles sera à la hauteur de cette récompense.
Comme je ne suis pas très obéissante ni conformiste, je ne respecterai pas les règles qui sont liées à l’attribution de cet award. En effet, il m’est impossible de désigner parmi les blogs que je suis fidèlement ceux qui recevraient cette récompense. D’abord cela signifie qu’il faut en éliminer quelques-uns, ce qui est contraire à ma manière de penser, de sentir et de voir les choses. Ensuite, je pense que le fait de créer un blog participe à un acte créateur plus ou moins technique ou/et artistique. Il y a donc en toute personne dans cette communauté une créativité qui se dévoile par touches successives.
Je garderai toutefois un élément des règles de Kreativ Blogger que je publierai au cours de l’article suivant, pour saluer le lieu de travail de Chris ainsi que sa créativité photographique.