samedi 27 juin 2009

A ... comme Adonis


«Beau comme un Adonis !»















L’adonis (adonis vernalis) est une fleur printanière qui pousse sur des pelouses arides. Je l’ai rencontrée pour la première fois à l’état rustique sur le Causse Méjean, près du site de Nîmes-le-Vieux. Subjuguée par la beauté qui rayonnait de cette plante, je fus insatiable en photographies. Emergeant parfois entre deux rochers calcaires, l’adonis étincelait de son jaune flamboyant. Seul le vent, fréquent dans ces lieux, rendait l’instant photographique aléatoire.

Quel lien y a-t-il entre cette fleur somptueuse et le jeune homme si beau que sa simple présence éblouit celui ou celle qui croise son chemin ?

Il faut trouver l’origine de cette expression, «Beau comme un Adonis», dans la mythologie antique. Adonis, symbole de la beauté des jeunes hommes, était l’amant d’Aphrodite. Objet de désir entre Aphrodite, Perséphone et Artémis, il mourut accidentellement, tué par un sanglier.

«De son sang fleurirent des anémones et des adonis tandis que son âme sombra dans l’Hadès. La déesse de l’amour implora Zeus de ne laisser Adonis qu’une partie de l’année dans le monde souterrain afin qu’il puisse revenir auprès d’elle au printemps.»

Ainsi, Adonis semble être un de ces dieux qui ressuscitent chaque année, et au printemps... comme la fleur.

L’été est de retour depuis quelques jours. Nos Adonis ne retournent pas dans l’Hadès. Ouvrez votre cœur à la beauté qui s’offre à ... votre regard seulement : dans leur démarche et leur prestance, les jeunes gens (filles et garçons) resplendissent au soleil.

(Citation extraite de L’Encyclopédie des symboles)

dimanche 21 juin 2009

J'aime...


(pour répondre à Josée alias Amelanche1
qui m'a taguée un certain jeudi 4 juin...)

J’AIME ...
le miel et le chocolat,
les pantalons et les bracelets de pierres,
les ânes, les grenouilles et les chats,
l’odeur de la pluie qui s’évapore,
Bach et Mozart,
notre fidèle merle perché sur le thuya,
le crépuscule derrière le Jura,

mais encore,
J’AIME...
être oisive ou scrapper mon album photos,
lire des récits autobiographiques,
observer le trafic volatile dans le jardin,
tailler une bavette au téléphone avec ma sœur
ou écouter “L’été indien” avec Joe Dassin.



Mais avant tout.
J’AIME...RAIS
pouvoir «CULTIVER MON JARDIN» !

Pour un instant seulement, une petite journée peut-être, le désir de pouvoir m’occuper uniquement de mes affaires sans me soucier de celles des autres me hante parfois. Lorsque le devoir devient pesant, lorsque l’empathie s’épuise, alors je rêve de refermer derrière moi la porte de mon “jardin”.
Le vert de la prairie serait plus doux et le vol du papillon plus serein.
Le rouge de la cerise plus lumineux et la feuille de l’ortie moins piquante.


Amis lecteurs blogueurs (le masculin est d'un usage purement pratique), êtes-vous prêts à reprendre le flambeau? Vous l'avez deviné, le thème est “...ce que j'aime”.
Je passe le témoin à qui le souhaite...