samedi 7 mars 2009

C comme chevaux


Monter sur ses grands chevaux


Ah la belle balade en forêt ! Avec quarante centimètres de neige tombée ces derniers jours, l’exercice s’est révélé très sportif. Nous avons suivi pendant près de deux heures une sente tracée par des raquettes ou des … sabots. La rencontre avec les chevaux a été presque conviviale car certains se sont arrêtés à la hauteur de la photographe.
Voulaient-ils que je tire leur portrait ?
Un cavalier m’a assuré que sa monture souhaitait espérer croquer quelque chose de bon. Une pomme ? J’en avais une dans mon sac. L’avait-il sentie ? Les chevaux ont peut-être un excellent odorat.
Nous avons ainsi été rattrapés par huit chevaux et leurs cavaliers. Il m’a semblé que le paysage enneigé —avec ces cascades blanches qui glissaient silencieusement des branches— leur allait bien. Malgré les effets du dressage, leur aisance et leur fougue se mariaient avec évidence au silencieux tapis blanc.

Claude Duneton (in La Puce à L’Oreille) relève que les chevaux de combat, au XII-XIIIème siècles, étaient de grands chevaux, «de belle race et de haute taille». «Plus le cheval est grand, plus on domine son adversaire». Aussi, monter sur ses grands chevaux, c’est, écrit-il, «signe de bataille».

Un homme qui monte sur ses grands chevaux =
Un homme qui parle en colère et d’un ton hautain

2 commentaires:

lejardindelucie a dit…

Une belle idée que d'illustrer ainsi toutes ces expressions qui nous sont familières!
La photo est très belle!La neige apporte du mystère car elle cache la végétation et le sol!
Certains chevaux sont impressionnants par leur taille et pour qui n'en a pas l'habitude peuvent créer un mouvement de recul!!Ce que veut celui qui "monte sur ses grands chevaux"
Bonne continuation dans ta belle entreprise!!

~nancy a dit…

..de toute beauté..très touchant..


~nancy