samedi 21 février 2009

B comme bateau!







Faut-il vraiment savoir
conjuguer le verbe
mener quelqu’un en bateau ?









A tous les temps, sans éprouver une once de remords, sans craindre des représailles de la part de la personne trompée…
L’image est agréable au ressenti. Elle me suggère un bercement doux, régulier, le roulis ou le tangage, je ne sais. Mon esprit s’endort car je ne suis pas sujette au mal de mer. Le chant des sirènes m’incite à me reposer sur leurs paroles mielleuses. Oh combien il est facile de me laisser gagner à leurs discours enivrants…
Le balancement du bateau m’interdit de percevoir le sens profond des paroles : y aurait-il tout de même le moindre doute sur leurs intentions ? Me laisserais-je tromper une fois de plus ?

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